La structure du réseau Train’In Box est désormais assemblée
mais elle ressemble encore à un parallélogramme (se) déformant (voilà un terme bien
trop complexe que je n’utilise pas avec les élèves de l’ULIS !).
La notice
conseille de renforcer illico tous les intersections entre les différents
couples par de petites bandes de papier kraft pliées et collées. Bref, nous
avons besoin de renforts. De beaucoup de renforts. Le grand Lucas s’attelle Ã
mesurer et débiter des bandes de papier kraft de 4 cm de large. C’est pour lui l’occasion
de mettre en pratique les mesures, les tracés et les parallèles.
En deux séances,
la plupart des autres élèves auront le plaisir de s’encoller les doigts et le
papier. Je me rends compte que les gestes demandés ne sont pas si simples :
plier la bande de papier dans le sens de la longueur, encoller les deux côtés
extérieurs, bien positionner la bande encollée dans un angle, appuyer pour que
l’angle soit bien marqué. Et ne pas coller deux bandes au même endroit.
C’est
un véritable travail à la chaine entre le poste d’encollage et le réseau en
devenir qui s’est ainsi organisé.
Même
Mathis, le benjamin de la classe, monté sur ressorts et à la concentration pourtant
si fugace, a pris part à ce chantier. Quand on vous dit que le modélisme
ferroviaire a des vertus thérapeutiques !