En fait, je
ne crois pas. Mon oncle Maurice, formé à l’Ecole Supérieure des
Travaux Publics et ingénieur à l’Equipement n’a pas eu beaucoup d’amis
ferroviphiles. Et pour cause : nous lui devons quelques ponts routiers, la
portion de l’A9 entre Montpellier et Narbonne, les accès à l'aéroport de Béziers-Cap d'Agde et, sacrilège inexcusable, la
transformation de portions de voie de l’ancien réseau des Chemins de Fer de l’Hérault
en routes départementales…
Une portion de voie des Chemins de Fer de l'Hérault, sur la ligne Colombiers-Cazouls les Béziers que mon oncle a ignoré... et qui existe toujours ! |
Mais en fait, ce n’est pas cet oncle-là que je voulais vous présenter mais Oncle Steam. Comment ? Vous ne le connaissez pas ? Lisez la suite !
Oncle Steam
a eu une courte carrière au sein de Loco
Revue. Il a sévi et enfumé les pages de notre magazine du numéro 439 (juin
1982) au numéro 452 (septembre 1983). A l’époque,
j’adorais Oncle Steam, sa foi inébranlable dans le modélisme ferroviaire, une
placidité à toute épreuve (ou presque, parce que quand même, sa femme, il
fallait la supporter !) et de multiples talents, de la vapeur vive à la
réalisation de dioramas réalistes. J’arrivais même à m’identifier en neveu
admiratif à regarder passer les trains sans m’endormir (quoique). Oncle Steam,
c’était chaque mois un strip, dissimulé dans l’une ou l’autre page du magazine, une
courte histoire pleine de tendresse et d’escarbilles. Je n’ai jamais su qui
était Caramellock, son géniteur. Je soupçonne quand même qu’il doit s’agir d’un
pseudo. Peut-être que quelqu’un à Loco-Revue se souvient encore de lui.
Voici donc
quelques histoires d’Oncle Steam, à ne pas confondre quand même avec les belles
histoires d’Oncle Paul du journal Spirou.
Petit clin d’œil
solidaire avec les milliers de voyageurs en détresse estivale à la gare
Montparnasse. Oncle Steam a peut-être été plus rapide à trouver la panne que
les ingénieurs de la SNCF, qui sait ?
Loco Revue 450 (juin 1983) |
Et parce que le dernier numéro de Loco-Revue traitait de vapeur vive :
« A
suivre », comme on dit dans les magazines de BD ! Si vous êtes sages.