La sieste avait pourtant bien commencé


En cette après-midi estivale, je n’avais pas envie de rejoindre les combles de la maison et le réseau de trains miniatures qui s’y cache. Trop chaud ! Je me suis donc « légèrement » assoupi, rien de bien répréhensible, n’est ce pas ? Le réveil fut brutal, comme si un convoi de camions des sapeurs-pompiers était en train de passer sous ma fenêtre toutes sirènes hurlantes ou qu’un Canadair au 1/87 avait lâché sa cargaison sur ma personne. 


Je n’aurai jamais dû feuilleter tous ces catalogues des firmes allemandes de décor : maisons en feu, maisons calcinées, véhicules de pompiers de tout modèle et de tout tonnage... Mais je me suis vite rendu compte qu’il y avait autre chose, comme un message subliminal. 

Pris d’une inquiétude soudaine, je suis monté dare-dare au grenier faire un état des lieux. Le résultat est plutôt effrayant.


Du côté des matériaux combustibles : parquet et lambris en sapin, infrastructure du réseau en  tasseaux de pin, plateforme des voies et fond de décor en contreplaqué, base du décor en polystyrène extrudé, bâtiments en carton découpé au laser ou au cutter, soubassement des voies en liège, matériel roulant en plastique, arbres miniatures en brindilles sèches, flocages en mousse ou en sciure, documentations et collection de Loco-Revue en papier… Que des matériaux inflammables !



Dans la même pièce : des transfos et des éclairages qui chauffent, un fer à souder qui brûle, des moteurs qui étincellent tout comme les disques à tronçonner sur la mini-perceuse. Et encore, je ne fume pas !

Et le vieux transfo Marklin, mis de côté pour le réseau "collection" avec son transfo pour passer du 240 au 120 v ? C'est pas de la prise de risque ?
Bref, j’ai tout mis en œuvre pour reproduire ces saynettes chères aux modélistes allemands. Je n’ai  retrouvé la sérénité qu’après une visite chez Norauto et une dépense d’une dizaine d’euros ! 

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