Je vous dis que tout cela finira mal…


Je me suis rendu chez mon détaillant de proximité (oui, j’ai la chance d’en avoir un) avec ma liste de courses pour les travaux d’été : des rails, des aiguilles, des éclisses, des moteurs… Avec la ferme intention de m’en tenir à elle. Bien évidemment, j’ai craqué pour cette nouveauté REE, aussi charmante que superbe. Et puis les remords m’ont gagné : « ce n’est pas la première fois que tu fais le coup », « c’est peut-être le coup de trop », « tu vas te faire prendre», « tu n’as pas la force de caractère pour t’arrêter »… Je vous dis que tout cela finira mal, lisez la suite !




 
Ce wagon est vraiment superbe avec sa belle robe. On devine son caractère : de belles rondeurs, agréable en bouche, des parfums de fruits et d’épices… Comme je me connais, je vais te l’écluser en cinq-sec. Et c’est pas le premier, ça je l’avoue. Avant lui, j’avais déjà apprécié, jusqu’à la dernière goutte, la cargaison de ce même Dubonnet, livrée directement par Roco , même s’il a été une époque où je préférais lamper du St Raphaël à pleine citerne,fournie cette fois par REE. 


JEt une fois l’apéritif terminé, à l’heure de passer à table, je ne sais toujours pas m’arrêter : j’ai siphonné une citerne du « Vin des rochers » (merci REE de penser à ma cirrhose mais c'est un vrai "velours de l'estomac")...
  

J’ai lampé du Valcoop à tire-larigot (là, c’est du Fleischmann tout craché).



Je me suis arsouillé avec le gros rouge du négociant Adams à Sète (je me suis laissé dire que c’était du vin importé et Fleischmann n’a pas démenti).



Je me suis torché avec la jaja de chez Pujas (c’est un coup de Klein Modelbahn).




Marcel Rouanet de Puisserguier (Hérault) m’a trouvé de quoi accompagner mon calandos (Fleischmann encore, qui ne sait pas plus que moi donner dans la tempérance).


Pierre Estournet de Laurens m’a livré de quoi étancher ma soif de fin de sieste grâce à Sachsenmodell et mon beau-père, Louis Vidal, anciennement vigneron à Lignan sur Orb (Hérault, toujours) m’a demandé de l’aider à mettre en perce un foudre ou deux, aimablement prêtés par Jouef.



Tout ceci ne peut donc que mal finir. Au mieux, ce sera la cure de désintoxication, avec interdiction de lire Loco-Revue qui incite sans relâche à se jeter sur la dive bouteille, de préférence quand elle a la capacité d’un wagon pinardier. Quant au pire, entre deux éléphants roses, je l’ai vu arriver dans mon coma éthylique de fin de séance de train miniature…





Avertissements au lecteur :

-          - Cet article n’est que pure fiction, les modélistes étant de grandes personnes raisonnables, ils sauront donc faire la part des choses.

-         -  Je suis incapable de refaire le même article avec de la bière. Pourtant, il semblerait qu’il existe un « certain » choix de wagons à bière.

-          - Je ne présente là que quelques spécimens de mes wagons à vin, j’en ai bien évidemment gardé en cave pour les grandes beuveries… Pardon, les grandes occasions…
Plus récente Plus ancienne