Pour une véritable politique d’immigration

Alors que je trie et rassemble mes « trésors » en vue de la construction d’un nouveau réseau, je constate avec effroi le faible nombre de boites de « petits personnages » destinés à occuper mon petit monde, des quais de gare aux chemins de grande randonnée. Un rapide calcul me montre qu’en l’état actuel des choses, la densité de la population serait sensiblement celle de la Laponie en pleine période touristique. Il me faut faire quelque chose ! 

Reproduire un paysage lapon ?  Créer un réseau de nuit ?  Installer une maternité ? Y a-t-il une autre solution ? Réponse en lisant la suite !




Me voilà face à plusieurs options :

-       
         Reproduire un paysage lapon ? Je reviendrai ultérieurement sur le sujet mais je ne suis pas sûr que mes petits personnages soient volontaires pour cela !

-         
          Créer un réseau de nuit ? Je simplifie le décor et ne laisse que quelques noctambules à peine visibles au pied des lampadaires. J’en profite pour installer une discothèque sonorisée car sur un réseau « années 80 », c’est le top ! Mais la nuit, il y a moins de trains qui circulent, non ?

-       
          Installer une maternité qui pourrait engendrer à terme une population jeune et dynamique ? Mes talents de micro-sculpteur risquent d’être largement insuffisants.


N’ayant donc pas réellement le choix, il me faut avoir recours à une politique d’immigration massive en provenance, de préférence, du Preiserland et du Nochistan même s’il existe parait-il d’autres origines possibles et tout à fait acceptables. A partir de ce jour, je m’obligerai lors de chaque visite diplomatique à mon détaillant-fournisseur à organiser un charter de six personnages (ou plus car on y trouve des boites plus densément garnies) en direction de mon réseau. Je privilégierai des familles complètes et des équipes de travailleurs qualifiés même si je ne dois pas dédaigner les sportifs -pas forcément de haut niveau-, les artistes et les amateurs de loisirs sains.


La seconde mesure consiste en la régularisation de tous les sans-papiers de mon placard.
J’ai retrouvé des grappes de petits personnages et des esseulés à moitié peints, aux gestes encore imprécis et à la maitrise imparfaite de notre langue. Leur régularisation administrative passera par une opération de peinture, par la remise de quelques effets personnels et des bagages afin qu’ils puissent trouver une place dans sur mon réseau, enfin au second plan, du moins pour un premier temps, au vu de mes capacités en micro-peinture.





Aucune contestation, aucune manifestation d'opposition ne seront admises de la part de ceux qui sont déjà recensés, habitant les bâtiments récemment terminés ou attendant patiemment dans leurs boites-bungalows. Non mais...
Plus récente Plus ancienne