Nuremberg ? Que c’est loin du fond de mon placard…

Voilà déjà les premières images de Nuremberg, les premiers scoops, les premières nouveautés qui vont vite envahir les rubriques de Loco-Revue, les colonnes du forum, les publicités et les rayons des revendeurs mais aussi encore et toujours mon placard. Il me faut faire du vide au plus vite en sélectionnant ce qui va partir vivre une vraie vie de modèle réduit sur mon réseau en gestation. Gardant la ligne de conduite (qui n’est pas à grande vitesse !) développée dans mon « post » précédent, j’attrape au hasard (enfin, pas tout à fait car la pyramide est plus qu’instable) quelques boites et références. 

Il me faut donc répondre à ces questions : pourquoi sont-elles dans mon placard, pourquoi les ai-je achetées et que me rappellent-t-elles ? Et ensuite, quelle place et quelle histoire pourront-t-elle jouer dans le futur réseau ?
  
L’autorail Jouef X 2101, livrée bleue. Les réponses viennent rapidement : je l’ai acheté car il y avait une jolie promo (je n’ai même pas honte de l’écrire !), j’ai déjà son frère aîné Lima en version « historique » TLR et j’ai connu les vrais sur la ligne Marvejols-Mende-La Bastide-St Laurent les Bains. Il pourrait donc avoir sa place mais il me faudra le digitaliser (saurais-je le faire ?) et il est étiqueté comme « époque V » alors que j’imagine mon réseau plutôt quelques années auparavant en époque IV.
 







Un kit Busch de « caisses à savons ». Le trou de mémoire est total. Je ne sais plus pourquoi j’ai acheté cette boite ! Ca commence mal… Je me dis que si mon village est un peu escarpé en fond de décor (il parait que ça se fait), je pourrai y organiser une course de ces petits bolides mus par la force de… De quoi ? Je me souviens que plusieurs villages de ma région organisent l’été venu de telles courses. Promis, j’irai voir cela de plus près.


 
 
 Un kit Auhagen de voie très étroite et son petit train factice de chantier. Cliquez sans attendre sur « lire la suite » car l’inspiration est là et j’ai besoin de votre aide !






Cette boite m’a fait tout de suite envie d’autant plus qu’elle était éligible à mon budget, ce qui n’était pas le cas de celle d’une autre firme allemande mais qui était, elle, motorisée. J’en avais envie, je l’ai et j’ai deux idées d’utilisation. Je suis sur le bon chemin ! Laquelle choisir ?


Les avant-monts entre littoral languedocien du biterrois et le massif Caroux-Espinouse cachent de nombreuses carrières de marbre, la plupart abandonnées (il en reste deux à ma connaissance en activité, l’une de manière industrielle et l’autre très artisanale). Il m’arrive assez souvent de m’y rendre et d’y conduire (4x4 plus que conseillé !) des amis de passage. Les traces de cette production régionale sont visibles dans nos villes, les perrons de ma maison et son mur de soutènement viennent de l’une d’entre elles. Je ne pense pas qu’il y ait eu un chemin de fer à voie étroite, je n’en ai pas trouvé de traces mais sait-on jamais ? En tout cas, les sites sont magnifiques, la couleur rose fantastique entre dalles lisses et amas brisés… Peut-être pourrai-je même utiliser de vrais fragments de marbre…













Autre possibilité et là, il y a bien eu un « Decauville » : les anciennes mines de talc du Fangas en Ariège, près de la station de ski des Monts d’Olmes, à quelques encablures des actuelles carrières de talc de Trimouns, les plus importantes en Europe si ce n’est au Monde. nous sommes en haute montagne, le minerai descendait en vallée (et descend encore pour Trimouns) avec un « câble ». 
Ce n’est plus la vie en rose mais un monde minéral en blanc et gris. Là-aussi, je dois pouvoir utiliser du vrai minerai local, des terrils étant encore accessibles (mise en garde : le site du Fangas est extrêmement dangereux car instable et le site de Trimouns, parcourus par des « Cat » monstrueux est sous vidéosurveillance). 
 
 

Qu’en pensez-vous ? 





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