Et pourtant, pas de montagnes vertigineuses avec
téléphérique et train à crémaillère, pas de vallées encaissées avec ponts et
viaducs, pas de mouvement tellurique ni même de montgolfière ou de
drone-espion. Je m’explique : mon réseau va du sol au plafond à cause de
Loco-Revue. C’est tout !
Vous lisez comme moi ce magazine. Vous savez que chaque
édition nous offre sans faillir ses charmes avec :
- La présentation de réseaux très souvent qualifiés (à juste titre) d’exception, complétée (fort heureusement) par mille conseils et fiches techniques. Des réseaux qui vous poussent à franchir le pas, à rejouer quelques années après une nouvelle partie, à toujours vous surpasser. C’est ce qui m’arrive actuellement, mon réseau H0 actuel datant du début des années 1990, n’ayant pas évolué depuis, a perdu une grande part de son esprit ludique.
- Les tests et « sorties de boite » de nouveaux matériels : évidemment, on craque quelquefois et ce nouveau matériel rejoint vite notre petit monde ferroviaire ou nos placards. C’est aussi ce qui m’arrive…
- Les publicités des annonceurs fidèles de la revue : on retrouve les nouveautés mais chacun d’eux a ses secrets pour proposer des fins de série, des promos, des exclusivités à des prix forcément alléchants. On craque pareillement, c’est encore ce qui m’arrive.
- Une liste de revendeurs : pendant 12 ans, mes activités professionnelles m’ont fait voyager (en train, je précise) à travers toute la France. Entre deux réunions, deux rendez-vous, je trouvais bien souvent quelques minutes pour rejoindre le revendeur local et pour craquer, une fois encore.
Aujourd’hui, à l’aube de la construction d’un nouveau
réseau, je me pose, comme vous tous, des questions de localisation, d’époque,
de saison…
Voilà comment j’ai décidé de procéder
Je vide mes placards et redécouvre bien des « merveilles » souvent oubliées : elles s’empilent alors et ont vite fait de bâtir dans le salon plusieurs pyramides « du sol au plafond ».
J’observe chaque boite, chaque produit. Pour
être intégré au futur réseau, il devra impérativement répondre à deux questions :
Pourquoi est-il dans mon placard, pourquoi l’ai-je
acheté et que me rappelle-t-il ?
Quelle place et quelle histoire pourra-t-il
jouer dans le futur réseau ?
Si je n’ai pas de réponse, la loco, le wagon, le bâtiment
sera éliminé. Bien évidemment, les questions de cohérences historique et géographique
reviendront en fin de sélection.
Au fil de mes « posts », je vais
donc essayer de vous raconter comment ces « objets » qui se sont
endormis dans mon quotidien ont déjà une petite histoire et vont bientôt, je l’espère,
trouver une vie miniature.