Notre collaborateur Jean-Pierre Lavabre interviendra désormais régulièrement sur ce blog, et nous fera partager ses découvertes, ses coups de coeur, mas aussi ses doutes de modéliste, ceux que chacun de nous traverse un jour ou l'autre et qu'il nous aidera à dépasser !
Ne manquez pas, en plus de nos brèves sur l'actualité du train miniature, ce très sympathique rendez-vous.
Yann Baude
Ne manquez pas, en plus de nos brèves sur l'actualité du train miniature, ce très sympathique rendez-vous.
Yann Baude
Laissons lui la parole :
La découverte mensuelle de réseaux toujours plus formidables a fini par engendrer un déclic créateur. Et si, moi-aussi, je construisais un nouveau réseau ? Aucune négociation foncière n’a été possible avec Madame car, pour être honnête, il y a déjà un réseau LGB dans le jardin et un caisson à l'échelle Z qui encombre -parait-il- le bureau. A la recherche d’une terre d’accueil, je me suis souvenu des greniers de la maison familiale (devenue résidence secondaire) en Ariège. Pourquoi ne pas s’installer là, en préparant depuis ma résidence principale plans, maquettes et modules ? Le grenier choisi était encore pour moi bien mystérieux, n’ayant jamais pu l’explorer jusqu’au fond tant l’empilement d’objets et de meubles était monumental. Mais qui n'a pas déjà rêvé, au moins une fois, d'une telle aventure ?
La découverte mensuelle de réseaux toujours plus formidables a fini par engendrer un déclic créateur. Et si, moi-aussi, je construisais un nouveau réseau ? Aucune négociation foncière n’a été possible avec Madame car, pour être honnête, il y a déjà un réseau LGB dans le jardin et un caisson à l'échelle Z qui encombre -parait-il- le bureau. A la recherche d’une terre d’accueil, je me suis souvenu des greniers de la maison familiale (devenue résidence secondaire) en Ariège. Pourquoi ne pas s’installer là, en préparant depuis ma résidence principale plans, maquettes et modules ? Le grenier choisi était encore pour moi bien mystérieux, n’ayant jamais pu l’explorer jusqu’au fond tant l’empilement d’objets et de meubles était monumental. Mais qui n'a pas déjà rêvé, au moins une fois, d'une telle aventure ?
Il faut un peu d'imagination pour voir un train miniature dans ce grenier... et une bonne dose de courage !
Première étape : faire
le vide, synonyme exaltant de belles découvertes. J’allais bien évidemment
trouver, dans les boites à biscuit en métal blanc emplies de vieux papiers de
famille, quelques billets de train d’antan. Non, il n’y avait que des cartes de
rationnement d’une époque que personne ne souhaite revivre. Dans ce carton
débordant de magazines jaunis, vais-je enfin découvrir un « Chaix »
qui me permettra de voyager virtuellement sur des lignes hélas disparues. Je
n’y ai trouvé que des numéros du Petit Echo de la Mode. Ce tiroir de commode
doit renfermer à coup sûr quelques rails et wagons Jouef. Et si c’était
l’autorail Alger-Tombouctou ? Non, juste une Dinky-Toys sans roues et sans
portes. Cette valise en carton orangée est bien lourde. Cache-t-elle une loco
Hornby en Zéro ? J’y ai trouvé quelques pièces bien rouillées de Meccano. Et
si j’exhumais de cette caisse vermoulue une loco Märklin, même un simple wagon
Bing ? Me voilà désormais détenteur de vieux fers à repasser, des vrais,
pas la CC 14000 ! J’ai fini quand
même par trouver un souvenir ferroviaire : une carte postale de la gare
d’Arcueil-Cachan (ligne de Sceaux, désormais RER-B), ma grand-mère travaillait
à la Caisse des Dépôts et Consignations, historiquement installée sur cette
commune.
Le rêve est passé. Je n’ai
toujours pas de Chaix, d’autorail Jouef, de loco Hornby, de wagon Bing mais une
invitation à reproduire cette ligne banlieusarde. Je frôle la dépression !
PS : le grenier est aujourd’hui
vidé, isolé et habillé de lambris. Il attend la suite !