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mercredi 24 janvier 2018

Les trains de Gégé : le bon, la brute…



Je vous rassure, il n’y a pas de truand dans cette affaire ! Résumé des épisodes précédents : mon ami Gégé a découvert les restes d’un réseau Jouef dans une maison à rénover. J’ai décidé de « faire parler » ces petits trains en imaginant leur vie antérieure et en sollicitant les lecteurs du blog Loco-Revue pour résoudre certaines questions ou énigmes. 



Cette fois-ci, je suis intrigué par l’état de conservation de ce matériel Jouef, ou plutôt « ses états » de conservation. Lisez-donc la suite, vous y trouverez également des réponses plausibles à l’énigme précédente.


La « brute », c’est celui (le père ? un fils ?) qui a massacré sans vergogne une partie du matériel. Le pauvre locotracteur D2705 en a fait les frais : attelages brisés (et remplacés par un « croc » en fil électrique), capot complètement fondu (par un fer à souder ? en tout cas cela ne vient pas d’une surchauffe du moteur), il est aussi « amoché » que son compère Y 51130. 


Quant à la pauvre BB 9201 (à droite), la comparaison avec son sosie pourtant bien patiné par l’usage, qui m’a été confié par un parent d’élève, est édifiante ! D’autres wagons sont aussi amputés de leurs tampons ou de quelques accessoires ; ce matériel a vraiment été au service d’enfants, disons, turbulents !




Le « bon », c’est celui qui a préservé les wagons porte-autos référence 654. Il y a trois wagons et 11 voitures. Si je considère qu’un wagon a été acheté vide (cela était possible), il ne manque donc qu’une seule voiture, toutes les autres étant en parfait état. Moi, de ce même wagon d’enfance, j’ai cassé toutes les voitures qui étaient, il faut le reconnaître, bien plus fragiles que les microminiatures Norev.  





Ma nouvelle énigme : le locotracteur « D2705 » est bien connu. Inspiré par un matériel anglais, il a été évidemment diffusé au Royaume-Uni lors de la tentative de Jouef outre-Manche (vous savez, le « Playcraft » gravé sous les châssis !) mais également en France sous la référence 838 (il a existé parait-il une référence 839 correspondant à un modèle 4x4. Oui, quatre roues motrices). Mais qui en sait plus sur ces deux wagons tombereaux d’inspiration indéniablement britannique avec leurs freins à levier ? J’en ai un gris et un brun, avec les mêmes marquages gravés « TUBE, 22 T, B731490, 10-7 ». Sous le châssis, on retrouve les traditionnels marquages « Jouef for Playcraft, Made in France ». Ce wagon ne figure pas dans la première édition de l’ouvrage de Clive Lamming…




L’énigme précédente http://blog.e-train.fr/2018/01/les-trains-de-gege-y-quelque-chose-qui.html#more sur les wagons surbaissés est en partie résolue. Deux explications plausibles justifiant la présence de deux wagons identiques. Un lecteur anonyme du blog suggère que ces wagons auraient été vendus par deux, comme bon nombre de wagons marchandises Jouef. Ce même lecteur signale que ce wagon pouvait être vendu sans chargement…  Il s’agissait d’un cadeau, et comme, il y avait deux enfants, deux wagons permettaient d’éviter disputes et jalousies. Une belle idée de Jean-Pierre Lescure qui pense également que la présence de sachets de flocage aux couleurs « si naturelles » dans toutes les boites de décor était une habitude joueffienne.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour..

Concernant l’état des locotracteurs, et si je m'en réfère au dire de mon neveu quand il était "gamin" (50 ans maintenant ) il possédait pas mal de matériel et avec ses copains, ils organisaient des déraillements et autres catastrophes pour jouer, et le matériels prenait ainsi beaucoup de " coups " , ce qui peut etre une explication ...

Michel

Jean-Pierre LAVABRE a dit…

Merci pour ce retour, du "vécu" ! Effectivement, l'exploitation d'un train miniature pouvait se rapprocher de celle d'un circuit d'automobile de la même marque au 1/40ème ! Mais cela n'a guère changé, ce que je constate avec mes élèves, la 020 Piko n'est toujours pas assez rapide !