Depuis la victoire de l’été 2018 de
l’équipe de France de football, celui-ci a encore plus envahi notre quotidien,
allant même jusqu’à s’étendre à notre loisir favori… Bien évidemment, ceux d’entre-nous
qui auraient reproduit un stade de
foot sur leur réseau doivent être peu
nombreux, même pour un simple terrain d’entrainement. Hormis les grands réseaux
publics, je ne connais guère que le stade construit par mes élèves il y a 3 ans
sur leur premier réseau HO « La Chevalière » !
Je ne parle pas
des hordes de supporters susceptibles d’envahir quais et TGV, le prix du
personnage peint est vraiment trop cher pour les reproduire ! Oui, je sais
je peux peindre moi-même ces personnages, ce serait bien plus économique…
Mais chez moi, ça y est ! Le
foot a pris le train… A moins que cela ne soit le contraire ! Lisez la
suite…
Comme dans beaucoup d’écoles je pense, nous avons reçu un plein carton de pochettes tapageuses contenant
chacune quelques cartes présentant le « joli minois viril » des
footballeurs des grandes équipes françaises (du moins je le suppose car cela ne
m’intéresse pas, autant le dire de suite). Il y avait aussi des pochettes plus
conséquentes au contenu mystérieux, le tout envoyé par une célèbre firme
italienne de cartes à collectionner au nom sentant bon le sandwich chaud. Débat
pédagogique : que faire de ces cartes ? Les distribuer aux élèves risque
de provoquer une forme d’addiction particulièrement meurtrière pour leurs
tirelires et de réduire une fois de plus leur sommeil réparateur, cette
collection étant assortie de jeux en ligne… Le carton restant donc abandonné,
je me suis approprié une pochette, au moins pour voir ce qu’il y avait dedans.
Génial ! Une fois
éliminés les pub, le calendrier des matchs et pleins d’autres documents
complètement incompréhensibles pour un adulte moyen, il me reste un superbe
classeur à pochettes.
Coup de bol, les pochettes sont au format de mes cartes de locos, voitures et wagons. Des cartes de jeu comme beaucoup de modélistes
ont, je suppose, qui me permettent de composer mes rames en tenant compte des
périodes de circulation, de disposer d’aide-mémoires sur les fonctions des
décodeurs sonores et de bien d’autres informations de première importance. Voilà
donc comment, chez moi, le train « a pris » le foot !
Reste que la question de l’addiction
est toujours d'actualité : le classeur disposant de 540 pochettes, ce qui permet
de ranger le double de cartes, je risque fort d’être tenté, comme tout enfant ou ado collectionneur, de les remplir à
tout prix. Il y a toutefois une grande différence avec le championnat de foot :
mes cartes ne seront pas obsolètes à la fin de la saison !
PS : les photos ont été
faites sur les « restes » du réseau Train’in box de l’école, réseau
qui a bien vécu, bien bougé, bien roulé... Les élèves en sont aujourd’hui lassés
(mais il reste l’autre réseau, celui avec le stade de foot, qui est toujours
fonctionnel), aussi j’ai récupéré ce qu’il en reste pour imaginer une
rénovation totale…
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