C’est
ce que je pensais. Terriblement tendance, c’est ce que mes filles m’ont dit. Si
je veux être « tendance », même en modélisme ferroviaire, loisir qui
obéit plus à l’évolution des techniques qu’aux modes, il me faut sans attendre mon
Bullet Journal©
(prononcez « boulette journal » si vous voulez être encore plus
tendance !). Alors je me suis mis,
moi aussi, à créer et utiliser mon « bujo ». Lisez la suite.
personnalisable à l’infini, inventé il y a quelques années par Ryder Carroll, designer
new-yorkais. Bref, c’est un carnet sur lequel on consigne, note et compile bien
des informations qui passeraient par les trous de la passoire de notre mémoire
(du moins la mienne). Rien de bien nouveau sous le soleil vous allez me dire :
qu’est ce que cela a de différent d’un agenda ou d’un journal personnel ?
Et, question définitive : est-ce bien raisonnable alors qu’on peut tout
stocker sur sa tablette, son téléphone ou son ordinateur (ce qui me semble être
d’ailleurs à peu près le même objet du moins en son cœur) ? C’est du
papier tout simplement et c’est un objet totalement perso, qui permet de
renouer avec le journal intime de nos jeunes années.
Bref, je suis fier d’être tout à la fois tendance
et ringard car le bujo est aussi un support créatif : on choisit son
carnet (il n’y a qu’à voir les rayons et présentoirs des papeteries et magasins
d’arts créatifs, la célèbre marque Moleskine® retrouvant ainsi une belle jeunesse) ; on joue avec plaisir avec des
stylos, des feutres et autres supports d’écriture ; on manipule avec
délectation ciseaux, colles et éléments décoratifs. Mais au-delà de la
créativité, c’est l’organisation de l’outil qui convient de soigner, avec force
clés et indicateurs qui permettront de
retrouver plus vite qu’un processeur l’info et la bonne idée même si sur ce
plan, je dois pouvoir mieux faire. Je suis « un peu panique » et le
bujo ne m’aidera que si je soigne ma rigueur. Mais je me dis qu’un des attraits
du bujo, qui se veut aussi support flexible, est de pouvoir le feuilleter au
gré des envies et des petits coups de cafard (par exemple quand vous venez de
griller « la » LED inaccessible, « le » décodeur hors de
prix ou « le » moteur d’aiguille dernier modèle).
J’ai donc profité du cadeau d’un carnet (estampillé « Nationale
7 » !!!) pour ouvrir mon bujo avec des tas de repères d’articles à
retrouver dans mes revues préférées, l’avancée (brinquebalante) de mon nouveau
réseau avec quelques photos repères car datées, des idées qui me trottent l’espace
d’une nuit et que je voudrais bien mettre en volume ou animation ou des
techniques à tester « un jour quand j’aurai le temps ».
Suis-je le seul ferromodéliste à faire cela ? Je
n’ai pas cette prétention… Sortez vos bullet-journaux !
Merci à Fabienne et Marianne pour les conseils et à
Claire pour le cadeau initial.