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jeudi 31 mai 2018

La Micheline de 18 h 23


Chacun sait ou presque que la « Micheline »  en question n’en est vraisemblablement pas une. Mais, dans le cas présent, peu importe puisqu’il s’agit du titre d’un roman… Ladite Micheline a un rôle secondaire dans l’intrigue et s’efface vite derrière un réseau de trains miniatures et une loco à vapeur vive. Le réseau, quelle échelle ? Je n’en sais rien, disons du "zéro"… La machine, pour quel écartement ? 7 pouces ¼, 5 pouces ? Je sais simplement qu’il s’agit d’une « Décapod », ne m’en demandez pas plus…


« La Micheline de 18 h 23 » de Michel Fabre est un roman ferroviaire, rempli de trains réels ou  miniatures et de cheminots. Vous allez rencontrer et suivre un enfant mal dans sa peau (à moins que le « je » utilisé n’en devienne que plus intime) mais qui ne raterai pour rien au monde le passage de la fameuse Micheline et  qui va peu à peu se rapprocher de Monsieur Vayssettes, un monsieur qui a dû traverser bien des moments de souffrance, que l’on devine rescapé d’une terrible maladie, d’un abominable accident ou… 


Alors, pour vous changer de la lecture de Loco-Revue ou des beaux livres de LR-Presse, ce « petit » roman devrait vous « accrocher » et sans dévoiler l’épilogue, je peux vous dire que vous ne regarderez plus de la même manière dans vos  vitrines ces couverts « d’avant la SNCF », tels les « chevaux 8 en long – hommes 40 » mais qui, dans une période sombre de notre histoire, ont transporté hommes, femmes et enfants pour un destination généralement sans retour…


Aux éditions Lucien Souny et disponible également chez France-Loisirs. Merci à Damien qui m’a offert ce livre et à Michel Fabre pour sa gentille dédicace.

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