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vendredi 13 octobre 2017

Sous réserve d’inventaire



La Train’In Box étant arrivée à l’école, il était difficile de la laisser longtemps en attente dans un coin de la classe. L’exploitation pédagogique et scolaire de ce coffret a priori dédié aux familles a donc très vite commencé. La première étape a été celle d’une découverte approfondie du contenu de la grosse boite et a pris la forme d’un inventaire, profitant de la présence d’un document de vérification présent dans le coffret. Cette séance d’inventaire a révélé quelques surprises, non sur le coffret (il était complet !) mais sur le vocabulaire, l’organisation et la perception des différents matériels par des élèves en découverte totale. Lisez la suite.



Fayçal, Lucas, Eren, Shaïna et Mathis ont mené cette étape d’inventaire. Hormis Eren, les autres élèves n’ont pas participé à la construction du réseau précédent même s’ils ont joué avec. Ils étalent avec beaucoup d’empressement ce contenu nouveau sur les tables. Stylo en main, Fayçal attaque la lecture de la liste d’inventaire. C’est déjà une forme d’organisation à mettre en place car les autres élèves se précipitent souvent sans réfléchir sur tel ou tel matériel ou matériau. Seul Lucas, plus âgé et posé, prend le temps d’observer ce « fatras » de cartons, papiers, plastiques et métaux, tout en essayant d’imaginer le schéma de voie avec les rails disponibles.

Premier constat : il y a des mots nouveaux et compliqués ! Quelques exemples : éclisses, aiguillages, conifères. Il y a aussi des appellations amusantes, comme les « fiches bananes males et femelles » ou étonnantes, comme le « papier mâché ». Sur le sachet, nous découvrons que nos voisins anglais, italiens et allemands utilisent le même mot. Curieux ! 


Deuxième constat : pour les plus jeunes, la leçon à venir sur la latéralisation s’annonce ardue. S’il est aisé de comprendre que le petit aiguillage est « gauche », qu’en est-il des grands aiguillages en courbe ? Lequel est le « gauche » et lequel est le « droite » ? Heureusement qu’il y en a un de chaque. 

Troisième constat : les matériaux utilisés semblent inconnus et j’ai du mal à faire le parallèle entre les plaques de carton ondulé de l’infrastructure et les emballages du quotidien (que toute école normalement constituée stocke « au cas où » !) et entre le carton gris de la voirie et les couvertures de livres. Quant au papier kraft, il me faut expliquer qu’il n’a rien à voir avec le collège Krafft*, voisin de l’école ! 

L’inventaire étant terminé, nous rangeons le tout. L’étape suivante est dévolue aux adultes : déplacer le réseau existant pour libérer un peu de place en classe et acheter deux aiguillages pour anticiper le raccordement des deux réseaux.

·        *  Katia et Maurice Krafft, volcanologues français.

1 commentaire:

Pierre du Rail - 61 a dit…

Bonjour,
Quel plaisir de voir une école où le train est présent.
Après quelques années d'interventions en CM² avec les bâtiments "Clés pour le train miniature" et un changement de programme scolaire, les portes se sont refermées pour moi.
Cette fin de semaine, à Sedan, j'ai donné quelques micro cours d'histoire avec mon imprimerie "Amberth Gutt" et je suis certain que, appris de cette façon, les enfants se souviendrons de l'invention de Gutenberg en 1452.
Continuez avec cette méthode, vous êtes sur la bonne voie.
Pierre