Plan local d’urbanisme, schéma directeur des transports et protection des sites naturels



Phase 4 du projet « La réalisation »/Etape 1


J’ai collé une plaque de polystyrène extrudé de 2 cm d’épaisseur sur la porte-support. Le matériel rassemblé peu à peu depuis septembre est là. Finies les discussions, terminées les hésitations, il est temps de passer au travail dans l’atelier de l’ULIS de l’école de La Chevalière à Béziers. Les élèves sont invités à « retrousser les manches » pour traduire « en 3D » les ébauches de plans et les choix arrêtés collectivement. On peut prendre place autour de ce désert beige…



Cette étape (deux séquences sont programmées pour prendre le temps d’observer et corriger) a donc pour objet de transposer sur le polystyrène notre monde encore imaginaire. Il convient donc d’harmoniser, en langage d’adulte responsable, un plan local d’urbanisme, le schéma directeur des transports (ferroviaires et routiers) et des mesures de protection des sites naturels, en particulier des forêts ! Nous effectuons une pose provisoire des rails, ce sont quand même eux qui commandent le réseau (les élèves ne mettent pas en cause ce postulat que j’impose). Des feutres de couleurs permettent ensuite de tracer chaque zone. 


Grande discussion sur le tunnel : quelle sera sa longueur ? Certains élèves se rappellent que, lors du voyage en train, le grand tunnel de Petafy était précédé et suivi de tunnels plus courts. Nous aurons donc un grand et un petit tunnel !
 

Nous délimitons les emprises ferroviaires : la gare des voyageurs, la halle marchandise, la petite remise. Le jardin des fleurs sera à côté de la gare (une disposition sûrement inspirée dans leur esprit par le très joli Jardin des Poètes qui, à Béziers, relie la gare du Midi au centre-ville), l’école sera implantée juste en face. Si les emplacements de la ferme et de la forêt n’amènent pas à discussion, la question du stade est complexe. Où le mettre ? Nous traçons un terrain sommaire sur une feuille A4 (il ne sera pas à l’échelle exacte !) que nous déplaçons peu à peu. Notre stade sera finalement implanté sur un plateau au-dessus d’un tunnel. Cela devrait me permettre d’avoir un peu de matière pour une leçon de géographie sur plaines, plateaux et montagnes ! Mohamed trouve « son » lac encore trop petit ; je lui propose de le compléter par un ruisseau qui passe sous la voie, Esly est ravie : elle tient « son » pont ! Nous décidons le rajout d’un passage à niveau avec des barrières, nous en avons croisé plusieurs lors du voyage à Bédarieux.

A partir de maintenant, le chantier modéliste est prêt à accueillir aussi régulièrement que possible et à tour de rôle de petites équipes d’élèves, les autres étant occupés sur d’autres chantiers artistiques avec Martine et Nathalie (qui viennent le plus souvent possible observer la progression).
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