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mercredi 15 février 2017

La belle affaire des UFR


Je viens de tenter une manœuvre des plus risquées : rassembler des références voisines depuis mes différentes pyramides de boites et de maquettes ferroviaires en un nouvel empilement plus cohérent. Gagné ! 

J’arrive ainsi à regrouper :

-          3 références REE de wagons UFR

-          1 boite REE contenant deux tracteurs spécialisés UFR

-          1 boite REE de remorques UFR en position parking

-          1 kit de terminal UFR en provenance de Régions et Compagnies


     J’ai tout ou presque pour mon chantier rail-route à l’ancienne. Je peux aisément y rajouter une guérite offerte par Clés pour le train miniature en son numéro 22, depuis montée, aménagée et éclairée et que j’imagine bien adaptée pour un petit bureau et pour le bien-être des chauffeurs en repos.
 
Pourquoi ai-je autant investi dans ce matériel ? Que vais-je en faire ?

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Encore une histoire d’enfance. La route que nous empruntions pour nous rendre de Béziers en Ariège, dans la Fiat 124 spécial T paternelle (la même « caisse » que la Lada russe !), m’offrait alors quelques images ferroviaires qui ne pouvaient que m’impressionner. Nous passions d’abord le long de la gare de Narbonne avec ses rames de trains auto-couchettes à l’arrivée ou en attente, de quoi imaginer bien des voyages au long cours à bord des belles voitures-lits ou des plus démocratiques UIC couchettes. Puis, un pont-belvédère me permettait –rapidement- d’apercevoir les 141R du dépôt de Narbonne en chauffe avant de s’élancer vers Perpignan et la frontière avec l’Espagne. Enfin, peu avant l’entrée de Carcassonne, après avoir longé la ligne électrifiée Narbonne-Toulouse, c’était le passage devant les transports Batut...

Le nom de l’entreprise (transports A. Batut !) nous faisait immanquablement sourire mais je ne voulais pour rien au monde manquer l’alignement de citernes à vin UFR. Elles étaient belles et propres, puis elles se sont décolorées sous le soleil méditerranéen, les ronces ont ensuite peu à peu trouvé le moyen de les ensorceler. Et un jour, elles n’y étaient plus, seules subsistaient les « semi » citernes bien plus fréquentables sur la route. Aujourd’hui, le hangar des transports Batut est devenu salle de squash... 


Voilà vraisemblablement le pourquoi de cet engouement. Malheureusement, nous ne nous sommes jamais arrêtés devant cette entreprise et je n’ai jamais enregistré d’images avec mon Kodak Instamatic d’alors. J’ai le souvenir, mais la fiabilité est incertaine, que le parc des transports Batut était peint en vert foncé avec un lettrage jaune bouton d’or. Je n’ai pas su trouver dans les réseaux de l’Internet de photos ni des camions ni du site, hormis cette facture bien antérieure à la période concernée. 

Une photo que j'aurais bien aimé faire alors et développer avec mon agrandisseur Durst...

 
Mais généralement, question piqué et contraste, je n'obtenais pas mieux que cela !

Désormais, en cette phase de recensement-réflexion pour un futur réseau, deux questions me lancinent :

-     
        Je rêve d’un réseau « années 1980 » alors que ce système semble déjà « fini » à cette époque. Il n’est pas question de recouvrir les jolies remorques de ronce-chenille au 1/87 et de ferrailler ces wagons au haut degré de finition.  Heureusement que Ferrovissime, dans son Hors Série n°5 sur les wagons plats, m’apprend que les dernières UFR ont circulé jusqu’en 1984… Ouf !

Je n’ai acquis aucune référence REE de citernes UFR. Que des fourgons ! Le site Internet de cette firme m’informe que tous les modèles de citernes sont épuisés. Cela m’apprendra à ne pas suivre les nouveautés en temps réel, ce n’est pourtant pas faute de lire dans chaque numéro de Loco Revue que, de nos jours, il n’y a plus que des séries limitées !

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